Conférence des Premiers Ministres sur les Questions Constitutionnelles Intéressant les Autochtones, Refus d’Accorder le Pardon a Louis Riel (15-16 mars 1983)
Informations sur le document
Date: 1983-03-15
Par: Ralliement National des Metis
Citation: Conférence des Premiers Ministres sur les Questions Constitutionnelles Intéressant les Autochtones, Refus d’Accorder le Pardon a Louis Riel, Doc 800-17/024 (Ottawa: 15-16 mars 1983).
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« Traduction du Secrétariat »
DOCUMENT: 8O0~l7/024
CONFERENCE DES PREMIERE MINISTRES
SUR LES QUESTIONS CONSTITUTIONNELLES
INTERESSANT LES AUTOCHTONES
REFUS D‘ACCORDER’LE’PARDON A’LOUIS RIEL
RALLIEMENT NATIONAL DES METIS
Ottawa
Les 15 et 16 mars 1983
RALLIEMENT NATIONAL DES METIS
NOUS, DELEGUES A CETTE PREMIERE ASSEMBLEE
NATIONALE DES METIS TENUE LE 14 MARS 1983,
APPROUVONS A L’UNANIMITE ET FAISONS NOTRE
LA DECLARATION ENONCEE DANS LA LETTRE
CI~JOINTE ET EXPRIMANT LE REFUS DU PARDON
QUE L’ON SONGE A ACCORDER A LOUIS RIEL.
LE RALLIEMENT NATIONAL DES METIS:
PAR‘
CLEM CHARTIER
I 2 _
ASSOCIATION DES METIS ET DESINDIENS NON INSCRITS DE LA SASKATCHEWAN
Le 2 mars 1983
A tous les sénateurs et députés fédéraux
En dépit du renouveau d’intérét que les activités do Louis Riel,
il y a un siécle, continuent de susciter, la situation des Métis
du Canada n’en demeure pas moins la méme. Mais Louis Riel ne
s’est pas sacrifié en vain puisque la lutte des Métis se poursuit.
Les droits constitutionnels pour lesquels les Métis se battaient
en 1885 sont les mémes que ceux dont on parle aujourd’hui.
Notre association s’oppose sans équivoque aux récentes tentatives
qui ont été faites afin d’obtenir le pardon de Louis Riel.
L’action entreprise par les Métis en 1885 pour défendre leurs
droits nationaux et leur patrie contre l’expansionnisme oppres-
seur des forces d‘occupation était pleinement justifiée.
Nous ne sommes pas intéressés au symbolisme négatif. Si le
Parlement est sincere dans son désir de réparer les injustices
passées, alors les droits pour lesquels tant des notres sont
morts devraient étre inscrits dans la Loi constitutionnelle
de 1982, et nos terres, nous étre rendues. we ?iest que sur
cette Ease que nous accepterons des excuses. De plus, nous
n’accepterons de parler que de l’acquittement de Louis Riel,
et non pas d’un pardon. .
Dans un autre ordre d’idées, divers éléments de la population
élaborent actuellement des plans pour commémorer le centenaire
du conflit armé entre les troupes canado—britanniques et les
Métis 5 Batoche. A moins que nos droits 5 une patrie et 5
l’auto~détermination ne soient reoonnus dans la Constitution,
pour nous, Métis de la Saskatchewan, 1985 ne voudra rien dire
de plus que 1983, sinon peut~étre deux ans de plus d’oppression,
de génocide et d’ethnocide,
S’il doit en étre ainsi, le~Parlement et la population cana~
dienne pourront féter 1985 comma bon leur semble, s‘ils peuvent
trouver la moindre noblesse dans l’oppression d‘une minorité par .
la majorité, surtout d’une minorité autochtone qui a été
dépouillée de ses droits et de ses terres par un processus
colonial.
-3-
Cependant, reconnaissant l’importance croissante qu’accorde
l’opinion publique mondiale aux droits nationaux et au droit
a l’auto~determination, et vu le rele preponderant joue par le
Canada dans ce domaine, nous sommes convaincus de l’existence
d’une volonte politique de reparer ces injustices et de
permettre aux Metis de faire valoir leurs droits.
Votre serviteur poun la liberte des autochtones,
Clem Chartier au nom du Conseil de direction de l’Association
des Metis et Indians non inscrits de la Saskatch
Jim Sinclair, president
Clem Chartier, vice~president
Jim Durocher, tresorier provincial
Frank Tomkins, secretaire provincial
Janet Holmgren, directeur regional
Angus Deschambeault, directeur regional
Don Ross, directeur regional
Roberta Kelly, directeur regional
Rod Bishop, directeur regional
Jim Favel, directeur regional
Norman Hansen, directeur regional
Napoleon LaFontaine, directeur regional
Morley Norton, directeur regional
Alvin Campeau, directeur regional
Edwin Pelletier, directeur regional
GWEN’!
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